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aveline descendance

~ François Aveline-Pétronille Dumont et leur descendance jusqu’à nos jours.

aveline descendance

Archives de Catégorie: Seconde guerre mondiale

Marie AVELINE née SCHULER

22 samedi Fév 2020

Posted by avelinedescendance in Distinction

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75e anniversaire
Les préparatifs de la commémoration de la libération de Haguenau
du 22 février au 28 mars 2020 nous rappellent le tragique destin de Marie AVELINE.
À cette occasion l’Aéria – association pour des études sur la résistance intérieure des alsaciens – a porté à notre connaissance sa décoration à titre posthume.

—

Notre grande-tante Marie AVELINE née SCHULER, déportée le 19 janvier 1944 est décédée le 31 janvier 1945 au camp de Ravensbruck.
La médaille honore les déportés civils pour faits de résistances pendant la Seconde Guerre Mondiale.
https://www.ordredelaliberation.fr/fr/medailles

Marie A

Un soldat américain

26 jeudi Avr 2018

Posted by avelinedescendance in À la maison

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1945 « Des Gi’s sont au Quartier Aimé, qui n’existe plus aujourd’hui, et à la caserne de la Garde Mobile que l’on aperçoit du fond de notre jardin au 2, Impasse de l’Enfer à Haguenau. Je vais régulièrement les voir pour récupérer des restes de nourriture, les épluchures de pommes de terre, ce qu’ils donnent de bon cœur. Il faut bien nourrir le cochon que nous avons de nouveau dans notre enclos. Parfois j’emmène Anneliese, quatre ans, la fille de ma sœur Marie. Elle reçoit alors du chocolat et d’autres friandises. »
Suzanne Jung Aveline

Ci-dessous la petite Anneliese, 3 ans, coqueluche à la caserne de la Garde Mobile. Elle y venait souvent, comme décrit plus haut. Cela se voit, tout à fait à l’aise sur le bras du soldat américain. Un beau souvenir des libérateurs. Il pourrait s’agir d’un soldat de la 79e Division d’infanterie « Croix de Lorraine ».

Anneliese et le soldat américain

On se rappellera le témoignage de Kenneth Jones, un des premiers soldats américains entrés à Haguenau en décembre 1944. À lire en intégralité sur le site http://www.netcomete.com sous Haguenau et Correspondance avec un vétéran américain
http://www.netcomete.com/indexlib.html
http://shahaguenau.org/49/archives

Nos Malgré-nous – Mémoire

12 dimanche Nov 2017

Posted by avelinedescendance in Mémoire

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À nos pères, mères, oncles et tantes pris dans la tourmente du siècle dernier.
Avec le recul historique et la maturité du souvenir.
Les Cousines et Cousins se souviennent

Nos Malgré-nous du blog 2018 red

Cartes et lettres

12 dimanche Nov 2017

Posted by avelinedescendance in Cartes et lettres

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Un grand merci à Tante Suzanne de Haguenau pour le prêt des originaux.

Annexes du blog réd

Martin Rohr

24 dimanche Sep 2017

Posted by avelinedescendance in Martin

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Martin est né en 1919 de père inconnu. Sa mère Marguerite, ma grand-mère, s’est mariée avec Émile Rohr en 1928.

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Sa joie de vivre est manifeste, il aimait aussi la poésie. Ici au 1A actuel, Quai du Moulin à Ebersheim.

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Les conscrits de 1939 à Ebersheim devant le Restaurant Henck « Aux Cigognes », Martin en Porte-drapeau. Emile Henck dans le pas de porte.

Martin est partit sur le front de russe peu de temps après. Il parlait dans une lettre du sifflement effroyable de la Katioucha « les orgues de Staline ». Après la guerre un soldat est venu voir Marguerite ( actuellement 11 rue du Château ) pour lui annoncer son décès. Elle n’a fait que pleurer et n’a pas entendu les explications. Il serait mort d’ennuis gastrique.

 

Libération de Haguenau

11 dimanche Déc 2016

Posted by avelinedescendance in Seconde guerre mondiale

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à la fête de la Libération

Marlyse lors du 14 juillet 1946

Souvenirs d’une petite fille de 5 ans
Chagrins d’enfant

… « Donnerstag, abends um 19 Uhr 30 » November 1944
… « wir waren in der Küche »
… « Ihr Schlafzimmer ist sehr beschädigt »
Extraits de la lettre de Marianne Aveline mariée Hund
à son frère Louis Aveline.
Oui, nous étions à la cuisine, autour de la table : Maman (Alice), tante Marie (Marianne) et nous les enfants : Annelise (fille de Marie), Monique, ma sœur et moi-même. Heureusement pas encore couchées, car du mur où l’armoire était adossée, il ne restait qu’un trou noir béant. Le reste était tombé du 1er étage où nous habitions. L’armoire où était enfermée ma poupée ( D’Schlofpuppe ), que j’avais rarement le droit de prendre dans mes bras et qui fermait les yeux en disant « ma-ma » quand on la basculait d’avant en arrière – partie, avec mes rêves d’enfant !
Ce quartier a été complètement détruit. C’est là que les Américains ont passé le canal de la Moder ( Marxenhouse ). La maison de grand-mère Oswald a entièrement brûlé. À partir de ce moment nous avons été dans la cave de l’École des Filles Saint-Nicolas. Nous cinq, plus Mamama et Suzanne, 14 ans. ( voir lettre de Marie Hund )
L’évacuation, 20 janvier 1945
Les habitants avaient eu ordre de partir vers Saverne libérée. Je vois encore ma tante Marie et Annelise dans la cour de Mamama – 2 Impasse de l’Enfer qui n’a jamais aussi bien porté ce nom – Annelise, 3 ans, bien emmitouflée et ficelée sur le traîneau, avec des provisions attachées sur le devant de la luge… Une bouteille de Schnaps pour se réchauffer en cours de route. Mamama et Suzanne étaient retournées à la cave de l’école parce que sur les trottoirs verglacés Grand-mère tombait sans arrêt en poussant sa « Kutsch » (1) bien chargée. Elle marchait mal, ayant un ulcère variqueux à une de ses jambes.
Mes autres grands-parents étaient partis avec une grande charrette tirée par le chien et Papapa avec une cariole à brancards chargée de literie, victuailles et petits-enfants. Ils allaient tous à pied à Saverne, chez tante Martha.
Pour la petite histoire, certains ont pris la route pour Soufflenheim à la rencontre des Allemands qui revenaient (2). Ceux-ci les ont pris en charge avec leurs voitures d’enfant pour les ramener à Haguenau. D’autres enfin se retrouvent à Goxwiller et à Schirmeck. Maman, Monique et moi nous sommes allées à un lieu de rassemblement près de la Sous-préfecture derrière le Musée (3) où des camions emmenaient les gens vers Saverne.
Ah ! j’oubliais la kutsch :
– « On vous emmène mais pas la kutsch ! »
– « Je suis une pauvre veuve, c’est là tout ce qui me reste. » a dit Maman. On attendait là, les pieds gelés.
Tout à coup des tirs sont partis, et les gens aussi ! Ce qui fait que nous sommes montées sur le camion… avec la kutsch !
Le camion était ouvert à tous vents, Monique et moi assises sur la « Steppdeck » (4). Nous devions, avec nos petites mains gelées, tenir le plumon (5) au-dessus de nos têtes. Et voilà que le plumon s’envole ! Maman crie et gesticule. Le camion qui nous suivait s’est arrêté pour le récupérer. C’est que dans la housse de ce fameux plumon il y avait tous nos trésors : papiers d’identité, argent… et le costume de marié de mon père décédé !
Tout à coup, nouveaux cris de maman : « Arrêtez, arrêtez il y a ma sœur qui se trouve dans le fossé. » Tante Marie et Annelise à Mommenheim !
Nous voilà à Saverne, seulement pour une nuit, chez tante Martha et nos quatre cousins en bas âge. Le reste de la famille est venue à pied depuis Haguenau. Maman décide de repartir vue qu’il y avait déjà trop de monde. Nous voilà, nous cinq, en route pour Neufchâteau, pour atterrir finalement dans un petit village qui s’appelait Sionne (6), non loin de Domrémy.
Là, logés chez des habitants, eux-mêmes dans une grande pauvreté, Maman demande au Maire s’il n’y a pas quelque part une masure abandonnée. Oui elle existe. On emménage, on a chaud grâce à Maman si débrouillarde : toutes les trois dans le même lit avec couverture piquée ( Steppdeck ) d’un jaune ensoleillé et plumon. La nuit Maman fait la chasse aux souris avec le balai. Tante Marie et Annelise sont restées dans la famille d’accueil.
Mauvais souvenirs de l’école où je recevais des coups de baguette parce que je ne savais pas lire le texte au tableau. Moi, petite alsacienne qui n’a jamais entendu la langue de Molière, habituée à parler l’alsacien à la maison et au jardin d’enfant.
Maman allait à la mairie de Neufchâteau où étaient affichées les nouvelles : « Combats meurtriers à Haguenau ». « Mon Dieu ! Reverrons-nous Mamama et Suzanne ? » On les a revues, fin mars. Les Perce-neiges étaient en fleur quand on a quitté notre petite baraque. Haguenau était libérée et la guerre se terminait le 8 mai !
Marlyse Hoernel

(1) charrette en osier à quatre roues
(2) Opération Nordwind
(3) rue des Sœurs. Seconde évacuation de la ville :
cf.    – Études Haguenoviennes – Haguenau dans la tourmente de 1939 à 1945 2e partie
– Histoires de Haguenau – J. Paul Grasser et Gérard Traband
– Extrait des recherches de Mr André WAGNER page 11 http://club.quomodo.com/kost/uploads/15/La%20Lib%C3%A        9ration%20de%20HAGUENAU%20et%20de%20sa%20r%C3%A9gion.pdf
(4) couverture piquée
(5) édredon, sorte d’oreiller aussi large que le lit et qui servait de couvre-pieds.
(6) à l’ouest du département des Vosges

Lettre de Marie ( Marianne ) Hund

11 dimanche Déc 2016

Posted by avelinedescendance in Seconde guerre mondiale

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Marie et Annelise le 29 mars 1942 au 2 Impasse de l’Enfer, deux ans avant cette lettre.

marie-et-annelise-en-1943

Marie et Annelise en 1943-44

Haguenau le 29 novembre 1944 (1)
Cher Frère, (2)
Je t’envoie quelques courtes nouvelles du pays car j’ai l’occasion de confier ma lettre à quelqu’un qui part demain pour Mannheim ; j’espère qu’il arrivera à destination. Peut-être en a tu entendu parler, l’ennemi est en Alsace. Demain cela fera huit jours que nous sommes terrés dans une cave. L’ennemi se tient devant notre ville et il y a de lourds combats. Jeudi dernier nous avons dû nous réfugier subitement, de jour, à la cave et aujourd’hui nous y sommes toujours. Nous avons déjà beaucoup souffert. Depuis jeudi l’artillerie tire sans interruption sur notre ville ; les tirs sont soutenus même en plein jour. Le premier tir sur Haguenau s’est abattu jeudi soir à 19 h 30 et celui-ci a touché la maison de ma sœur Alice ; sa chambre à coucher est très endommagée. Nous étions à la cuisine et nous avons eu une grande frayeur. Vitres et fenêtres ont sauté ; les enfants (3) ont crié. Hier nous avons essuyé des tirs nourris d’artillerie toute la journée et la nuit il y a eu un combat de chars. Nous sommes réunies dans la cave, celle de l’École des filles St Nicolas. Et il y a du monde là-dedans, cela est presque insupportable pour nous, être assis toute la journée et respirer un mauvais air. Interdit de sortir dans la rue, nous n’avons pas d’eau, pas de lumière, pas de gaz ; il n’y a pas de pain. La Grand-rue est très endommagée, presque chaque maison est démolie. Chez Paulus (4) et Schmitt, Freppel, Gross, Schaub et Hess il y eu un coup au but. La ville est en piteux état, la nuit dernière nous avons eu une grenade sur l’École des filles mais elle n’a pas traversé jusqu’à la cave. Je ne peux pas te décrire ce qu’il adviendra de nous. Si cette situation se prolonge encore quelques jours je ne sais pas comment nous allons survivre et dans quel état sera alors la ville. À Strasbourg ils s’en sont bien sortis et chez nous ils stationnent ; c’est qu’il y a de la résistance ici. Niederschäffolsheim est presqu’entièrement détruite par les incendies. En ce moment il y a des tirs de chars. Les tirs sont tellement soutenus que nous n’avons pas pu quitter la cave aujourd’hui. Joseph (5) est quand même parti samedi, ne pouvait-il pas rester, à cause de trois jours ; je le lui ai dit. Maintenant je suis assise ici, seule, malade et très nerveuse. Que le Bon Dieu nous aide et nous épargne sinon je ne sais pas comment nous survivrons. Nous nous faisons beaucoup de soucis pour vous. Je n’ai plus reçu de courrier de Joseph, je ne sais même pas s’il est bien arrivé à Kiel (6). Je t’écris donc, tu pourras peut-être lui envoyer cette lettre ou lui retranscrire selon tes moyens. Je n’avais pas d’adresse de Joseph. Nous sommes maintenant coupés du monde. Nous sommes dans la ligne de tir, nous savons maintenant ce que front veut dire. Bien, pour aujourd’hui je clos cette lettre dans l’espoir que nous nous reverrons et que tout se passe bien, donc je te salue et t’embrasse, ta sœur Marianne. Mère (7) et Alice (3) te saluent et espèrent un bon retour.
Ajout manuel : Seaboth est venu à pieds de Strasbourg à Haguenau.
Reçu (la lettre) le 29/01/1945 de mon Beau-frère Louis (2)

  1. mercredi
  2. Louis (Junior) Aveline
  3. Annelise 3 ans fille de Marie-Anne Hund née Aveline (1923) auteure de cette lettre ; Marlyse 5 ans et Monique 3 ans filles de Marie Alice Bastian née Aveline (1919)
  4. Im Landweg – Dans la Grand-rue ( précisions de Suzanne Jung Aveline ) :
    Épicerie Paulus,
    Réparateur de bicyclettes Freppel dont la fille Jacqueline était la copine de Suzanne A.,
    Joseph « Schmitt Seppel » fils de Marie Aveline,
    Boulangerie Gross,
    Coiffeur Schaub,
    Tailleur Hess,
    Seeboth copain de Pierre A.
  5. Joseph Hund, l’époux, né en 1921 à Haguenau
  6. Capital du Land Schleswig-Hostein, côte de la mer Baltique.
  7. Louise Aveline née Schmitt, à Surbourg en 1892, ferme Flecke-Hanse. Veuve depuis 1936.

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